Ça va mourir, ça va mourir, ça va mourir…!
Cava mourir d’amour, empli de frénésie,
ça va allumer bougies et l’encre va courir,
ça va crier délire, dans la sale à manger,
ça va mouiller les draps dans la chambre
à coucher; ça va très peu dormir…
Ça va mourir, ça va mourir, ça va mourir;
ça va s’illuminer, à l’ombre d’un baiser…
Ça va mourir d’amour, si on peut ainsi le
dire, ça va se dénuer telle qu’une vague
de sexe. Ça va sentir mouiller comme une
soirée d’été, sous la pluie de Paris; ça va
d’ardeur gémir, autour du déjeuner…
Et ça va continuer, jusqu’au bout du soleil;
que te rappel la veille. Ça va s’éterniser, si
tu jure que tu m’aime. Si tu me vois au ciel,
venir d’autre univers, et faire trembler ta
terre; au rythme de mes lèvres…
Ça va mourir d’amour, empli de frénésie,
ça va s’écrire en vers, ou l’encre va courir;
ça va très peu dormir, comme une lune de
miel, ça va parler de rêves. Et rien ne va
arrêter, jusqu’au bout du poème…
Ça va mourir, ça va mourir, ça va mourir,
ça va te rendre heureuse, tel qu’un jardin
à l’aube. Telle que de larmes en goutes,
versées par des nuages qui pleurent; et tu
sera ma muse, la reine de mes proses…
Jusqu’à la dernière lettre, jusqu’au bout
de la feuille; si tu jure que je t’ai acquis…
Ça va mourir, ça va mourir, ça va mourir;
ça va mourir d’amour, empli de frénésie.
Picture Chupp Shupps by Ariel Arias.
Web du photografe: http://500px.com/ariasphotos
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