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À l’ombre de sa peau.

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A l'ombre de sa peau, Fachon Isnard by Ariel Arias for Tony Cantero Suárez

Je l’aie vue avec mes deux yeux,
courir à la station,
à la première heure de l’aube…

Sans ciel vêtu de bleu,
la pluie froide et la grêle,
mais elle restait toute chaude;
je l’aie vue courir, courir,
je l’ai appelé cendrillon…

Mais elle ne m’a pas écouté,
et a continuer à courir;
et moi derrière son ombre,
la décrivant dans cette prose…

Le chapeau vert douceur,
ses lèvres rouge désir,
et son manteau cousu,
si long qu’il enseveli;
sa chevelure d’ambre.

Si haut de ses talons,
Je l’aie vue marche aux tambours,
au rythme de son souffle…

J’aie demandé au passant,
s’il l’avait déjà vue,
aussi galante et sobre…

Il m’a répondu jamais,
je ne la connais pas;
mais pourquoi tu m’abordes?

Je l’’ais regardé deux fois,
le front, les yeux tournés,
parce-que c’est elle qui m’importe;
et le passant déçu,
m’a vu partir ému,
face à son dos de muse…

Pas loin d’elle j’ai crié!

Madame, s’il vous plaît,
regardez votre écharpe;
j’ai aussi récupérée,
la clef de la voiture,
et cet petit portrait,
sur le trottoir d’en face.

Ne me remerciez pas,
parce que vous êtes si belle,
que vous courir derrière,
m’inspire ce poème.

Si vous voulez le lire,
tranquille dans la station,
je vous le signerais,
je vous l’offre en cadeau,
au dos de ce papier…

C’est tous ce qui restait,
pour faire mieux que les rêves,
vous êtes décrite en forme.

La belle m’a regardé,
l’écharpe s’est échappé…

Sur sa peau j’ai signé,
ses entrailles ont tremblées,
nos yeux se sont croisés;
et nos mains sans réponses,
se sont senties mielleuses…

Son regard,
son sourire,
son corps tout près du mien,
ses larmes de cristal;
tout est sur la même feuille.

Je l’aie regardé partir,
sans la quitter de  vue,
et monter dans son train,
sans me dire au revoir;
et j’ais pris un café tasse chaude.

Je me suis assis au premier bar,
tout près de la station,
pour regarder la gloire,
de retour à sa loge…

Elle a mon téléphone,
et me rappellera,
avant que parte l’aube;
je sais qu’elle reviendra,
parce que j’ai encore ses clefs,
et son l’écharpe longue.

Je sais qu’elle reviendra,
parce-que j’ai pris sa main,
et sa peau transpirait;
comme qui dis à plus tard,
puisque je suis ta muse.

La feuille de papier,
était un billet de train,
pour qu’elle revienne à l’heure;
et je sais qu’elle reviendra,
parce qu’elle a aimée ma prose.

Parce que je suis sans ombre,
dans le silence de l’aube.

 

Picture Fachon Isnard by Ariel Arias 

Web du photografe: http://500px.com/ariasphotos


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